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Lakhdar Toumi Hadj
Lakhdar Toumi Hadj

Nos monuments de l'éducation
Nos monuments de l'éducation :

 Auteur     : Hob

E-mail     : Imenehob_2008@yahoo.fr
Commentaire:
Oh! Oui merci à vous d’avoir ressuscité en nous le souvenir de ces Grands MESSIEURS de l’éducation mais ainsi de la société de TREZEL.Ce sont ses fils dévoués qui se sont battus pour que Trézel ait des célébrités à l’échelle Nationale. Je me rappelle MR Charef Mohamed lors d’ une fête de fin d’année où il a joué une pièce de théâtre sur Le 14 ème siècle .C’était à l’école de filles.

 

Mr Belkhadem Abdelaaziz avait monté une pièce avec ses élèves dont Charef Ahmed qui avait joué Emir EL Mouäminine On a passé la soirée Jusqu’à l’aube sans violence aucune .Ces grands MESSIEURS  et beaucoup d’autres nous ont appris à vivre dans le respect mutuel,dans la dignité et dans la tolérance!

Qui ne se rappelle pas de MR CHAREF KADDOUR avec ses aventures de cours du soir .Beaucoup se souviennent de lui quand ils les renvoyaient des cafés pour rejoindre ses cours du soir .Son seul objectif et qui était aussi sa seule satisfaction est de voir ses frères du bled empruntant les chemins du savoir.Quant à Mr Charef Mohamed  connu pour son esprit révolté et répugnant toute injustice quel que soit son origine et quelle que soit la victime intervenant pour rétablir la justice et combien de beaucoup de femmes  victimes d’injustice et privées de continuer leurs études ou de travailler ont été sauvées par Mohamed .je vous confie un secret, dans leur famille les petits frères appellent les grands SIDI KADDOUR et SIDI MOHAMED !N’est -ce pas un titre de noblesse égal à celui ‘un WALI ELLAH ESALIH .Un grand merci à vous et à CES GRANDS qui resteront à jamais des références précieuses et un trésor inaliénable pour nos enfants de SOUGUEUR


MEHDI BOUALEM
MEHDI BOUALEM :

 

 

         Cheikh Boualem 

 Un héros anonyme 

Par A.Gherbi
En 1963, j’avais 20 an
mehdiboualem.jpgs et j’étais directeur de l’école de garçons  de Dahmouni alors que l’Algérie n’était pas indépendante que depuis quelque mois à peine 

A cette époque, je vois un enseignant d’arabe assez particulier, Cheikh Boualem qui participa à la révolution par la voie des ondes  de Beyrouth 

      Il était pétri par les principes de l’organisation des Ulémas de Cheikh Benbadis, profondément musulman, ancré dans l’arabité et entièrement Algérien. Il vivait  pour une cause juste, celle de l’Algérie  qu’il imaginait libre, fière, fidèle  aux engagements du 1er novembre 1954 

      Il a choisi le métier d’enseignant pour transmettre  aux jeunes générations  toutes les valeurs  aux quelles il croyait sincèrement 

Il ne ménagea aucun effort  pour réaliser  cette noble mission

 

 

     Il se donna entièrement, jour et nuit,pendant des années à ce combat  pour le recouvrement  de la personnalité , l’identité algérienne  des enfant qui lui étaient confiés. De Dahmouni à Sougueur, au C.E.M  Taleb Abderrahmane 

     Cette attitude, il la vivait avec la même vigueur. Une cause  qui lui tenait aussi à cœur, celle de 
la Palestine  qu’il voulait  voir libre comme son pays l’Algérie 

      La disparition précoce, après avoir lutté durement contre la maladie  fut pour nous un évènement dramatique  qui nous enlevait  un ami,un frère de combat  un homme entier  comme on n’en fait plus 

Que Dieu l’accueille en son vaste paradis  

A.Gherbi


MZAD MEBROUK
MZAD MEBROUK :

 

MZAD MEBROUK

mzadmebrouk1.jpgPar A.Mzad

  Oh combien était triste ce jour du 17 décembre 2007 !! La tristesse nous fit oublier que le jour qui allait se lever…  Hommage à monsieur Mzad Mebrouk.

 

                   Mezad Mebrouk ,un nom une présence ,un respect du métier ,des lettres de noblesse pour une profession noble… Une profession pour qu’il s’est dévoué durant quarante années de sa vie ,de 1960à 2000 ,sacrifiant ses moments de loisirs et de repos pour faire de l’enseignement ce qu’il est devenu durant quatre décennies. Maîtrisant tous les domaines à la fois ,arts et culture ,littérature,sciences etc…  Il était l’inspecteur ,le professeur ,le metteur en scène ,le musicien ,l’organisateur et l’administrateur chevronné .                       Il était tout cela et bien plus encore .Oui ,il était ,pour ce parent pauvre qu’est devenu l’enseignement depuis son départ à la retraite ,la barque toujours ancrée sur la rive du savoir et de la culture .                                                                          

              Il sillonnait les routes en hiver et en été ,qu’il vente ou qu’il pleuve ,jusqu’aux confins de Laghouat ,présent et protecteur ,guide et maître ,à l’aube de l’indépendance ,pour des enseignants jeunes et moins jeunes ,parfois venant des écoles coraniques,mais pleins de volonté .       

              Pour une  Algérie chèrement acquise .Tous ces enseignants de la première heure ,se rappellent  la crainte qu’ils avaient de le décevoir,lui qui aimait tant la perfection !       

          Oh que de bons moments ,nous avons passé durant les examens scolaires ,lors de kermesses de fin d’année ,sur les planches du théâtre au lycée Ibn Rostom de Tiaret quand il était professeur…                                                                            

           Nous étions la grande famille enseignante avec lui à notre tête .

         Oh combien était triste ce jour du 17 décembre 2007 !! La tristesse nous fit oublier que le jour qui allait se lever était béni par le suprême,jour de Arafat ,un jour à la mesure du voyage qui allait être accompli par le grand homme que fut notre cher Mzad Mebrouk               

                Quand « il est mort l’Inspecteur » le froid s’est définitivement installé parmi les siens et ceux qui l’aimaient et le  chérissaient.                                                                             

             La place restera vide à jamais mais les souvenirs resteront toujours vivaces . Quant aux petites gens pour qui il faisait de l’ombre ils n’ont pas besoin de mourir ,ils n’ont jamais existé.   Le 08/09/2008   


Sougueur de mon enfance
Sougueur de mon enfance :

 

Poème sur Sougueur

Sougueur de mon enfance

Tu t’appelais Trézel

Nid de vignes,de fleurs,de mûrier,de verdure

Lieu sur ,air pur

Ciel bleu azur

Champ de blé en or

Montagne carrée

Bleuet

Coquelicot, liserons, boutons d’or

24.jpg

Jardins odorants

Colorés, bien dessinés, soignés.

Les hirondelles, dans le ciel

Les nids sous les balcons

oiseauxcigognes2.gifLes cigognes au vent

Veillent sur les maisons

36042.jpgcopiede02628.jpg

Clocher, mosquées

Tous les jours s’entretenaient

Dans le calme,la chaleur,la sérénité

Les quotidiens baignaient

Chez le forgeron ,l’enclume raisonnait

Les fouets claquaient,les charrettes avançaient

….burnous,djellabas chez le tisserand tissés

merouilles artisanales exposées

du pain chaud est servi au kilo

Tirés d’un four chauffé aux braises

Les animaux, les volailles

Dans les basses cours, dans les près

Dans les écuries à l’aise

Le lait à flot coulait

Le couscous dans le beurre et le miel baignait

Dans les zaouias animées

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0262691.jpgTous les samedis très tôt

Le village,dans le brouhaha s’éveillait

Des voix ,des cris,des bruits sourds,aigus,s’entremêlaient

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35881.jpgLes verres pleins de thé

Des beignets accompagnés dans les cafés

S’entrechoquaient

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0262671.jpgLe souk de monde se gonflait

Au fur et à mesure que le soleil se levait………………………

 

En exclusivité de monsieur Ait Mouloud

La suite à la prochaine inspiration

…….


Monsieur Boutaleb Hadj mohamed
Monsieur Boutaleb Hadj mohamed :

 

 

Hommage à un président d’A.P.C. 

Hommage à notre grand frère Si El Hadj Mohamed ex président de l’A.P.C. de Sougueur 

Je vous ai toujours connu tout en blanc immaculé dans votre ensemble traditionnel ,gandoura de soie ,ample brodée  et turban bien enroulé autour de la tête laissant deux pans en plis se balancer au dessus de chaque oreille . Vous avez gardé l’allure altière de nos anciens grands parents . Les lunettes sombres et votre visage glabre ,toujours bien rasé vous donnaient cette apparence de jeunesse permanente. 

           Cher El Hadj Mohamed ,je tiens à vous exprimer mon hommage pendant que Dieu vous prête encore vie ,le temps n’attend pas ,il file furtivement sans retour .Nous nous ne sommes pas très souvent rencontrés au cours de ces quinze dernières années en raison des circonstances défavorables ,des problèmes ,du stress envahissant ,de la négligence peut être mais jamais de l’ingratitude .J’ai gardé de vous un bon souvenir et je me remémore souvent les moments d’actions que nous avons vécus dans la mairie de Sougueur au cours de notre mandat 74/80. 

   J’ai en mémoire votre générosité, vous n’hésitiez pas à mettre  votre main à la poche pour soulager l’indigence. vous veillez au bon fonctionnement de la cantine communale ouverte pendant les mois de ramadhan .Vous ne vous étiez jamais précipité pour détruire les taudis des malheureux malgré les instructions des supérieurs .vous aviez toujours jugé qu’il fallait d’abord construire avant de mettre dans la rue ,des femmes et des enfants déjà accablés par la misère . vous aviez été un meneur d’hommes sans être despote. Dans une ambiance fraternelle ,vous réussissiez à réunir associations ,entrepreneurs ,riches de la ville ,toutes les bonnes volontés pour les faire participer à des campagnes d’assainissement ,de reboisement ,organisations de fêtes ,réceptions .Vous arriviez à les amener à utiliser bénévolement leurs propres matériels ,bulldozers ,pelleteuses etc. dans la joie et la satisfaction d’avoir accompli de bonnes actions utiles aux citoyens de la ville . vous aviez su créer cet esprit de solidarité ,de responsabilité chez tous ceux qui avaient travaillé avec vous . Vous aviez toujours encouragé les ouvriers communaux en intervenant souvent auprès de la comptabilité pour que leur situation soit régularisée au dernier centime .Comme vous exigiez d’eux le maximum ,vous veilliez à ce que leurs droits soient assurés. 

Vous étiez un responsable cultivé ,sage ,diplomate ,vous étiez à l’écoute de toutes les couches sociales . vous aviez su donner à Sougueur une bonne renommée en lui ayant permis de devenir par vos interventions et actions efficaces ,un centre de rayonnement pour toute la wilaya . Vous n’étiez pas d’accord pour détruire l’église;vous aviez préféré l’aménagé en centre culturel communal ,parce que vous haïssiez le vandalisme ,acceptiez la tolérance et considériez que les locaux religieux étrangers faisaient aussi parti du patrimoine national .ainsi vous teniez à ce que les tombes chrétiennes soient protégées ,bien clôturées pour éviter les actes sacrilèges 

   Je pourrai évoquer la grande œuvre ; celle de la concrétisation de l’emploi du gaz à Sougueur .Il est vrai que le projet avait été entamé par notre regretté Belarbi , mais il avait trop traîné dans les couloirs des ministères et il avait fallu toute votre diplomatie ,suivie d’interminables interventions de votre part auprès des ministres mêmes  ,pour réussir l’installation définitive de cet élément essentiel  à la vie des Sougris.  



Si Benaissa
Si Benaissa :

 

Hommage à Si Benaissa

10 août 2008

Non classé

Si Benaissa a été d’abord mon directeur lorsque j’étais élève puis lorsque j’étais enseignant, dans la même école de 1960 à 1962.      Je l’ai toujours connu avec ses cheveux lisses argentés et son remarquable « tarbouch » rouge sang comme un point sur le i.     Il était d’ailleurs droit comme cette lettre et aussi alerte qu’un jeune de vingt ans.   Il préférait marcher que d’utiliser sa fameuse D.S écarlate. 

   Si Benaissa inspirait de loin le respect ; il souriait très rarement et ses sourcils étaient toujours froncés.   Il parlait lentement en accentuant chaque mot prononcé, toujours décemment vêtu, il avait horreur du laisser aller et des trainards .    Il appréciait le bon travail et d’ailleurs les résultats de son école étaient toujours les meilleurs de la commune, meilleurs que ceux de l’école « francis ».   Il prenait plaisir à expliquer tout et à encourager les jeunes enseignants.   Il aimait intéresser les enfants à l’élevage et à la culture.  Le jardin scolaire était d’ailleurs »la prunelle de ses yeux ».  Si Benaissa avait semé des milliers de graines qui ont bien poussé  et ont donné à leur tour d’autres milliers de graines d’une aussi bonne qualité.  Si Benaissa avait reçu les palmes académiques des autorités supérieures .et ce n’était pas facile de les avoir, en ce temps là. C’était un homme remarquable. Il savait allier la fermeté et l’amabilité. C’était un grand maîtreun grand responsable. un éducateur convaincu. Merci maître pour tout ce que vous m’avez appris. 1999   


Hocine Mohamed
Hocine Mohamed :

 Carte postale :Sougueur

A –Avant cet exode massif et dévastateur ,on aspirait à la quiétude.

B – Beau village ,beau site ,beau paradis d’espérance et non de lassitude

C – Colons ,bons ou mauvais,jadis contribuèrent à sa construction

D -    D’une manière à faire pâlir de jalousie les grandes villes et leur civilisation.

 

 -   Eglise ,mosquées,monuments,stades ,écoles,poste et éclairage public

F – Faisaient de cette petite ville un Eden réel et pas utopique

G- Grands espaces verts,vergers vignes et vieux conifères

H-H

I- Implanté »s et venus de nulle part ,ces ruraux ont toit détruit

J- Jardin ,église ,souk,salle des fêtes ,cinéma et même arbres fruitiers .

K-Kermesse, théâtre et belle musique ont totalement disparu

L- Laissant place aux harcèlements ,aux crimes ,aux vols en pleine rue

M- Mon village d’antan ,calme et hospitalier ,est devenu méconnaissable

N- Ne répondant plus aux normes de la civilisation pourtant ici intarissables

O- Où sont passées les fêtes ,les fantasias,le bon  couscous avec du méchoui

P- Plus rien n’est resté de nos traditions aujourd’hui

Q- Que fat-il ou ne faut-il pas faire ? Qui faut-il incriminer ?

R- Reste-t-il un espoir ?Souhaitons le tout de même et soyons déterminés

S- Sougueur est devenu un grand dépotoir et le lieu même de la promiscuité

T –Trézel ;jadis était un havre de paix et un sanctuaire d’hospitalité

U –Unanimement ,les anciens Trézeliens ont préféré l’exil

V – Vers d’autres cieux ,dans d’autres coins,loin de tous ces débiles

W – Wading ,chasse de perdrix et grandes battues sont maintenant oubliés

X- Xénophobie ,violence haine ,perversions et autres se sont liées

Z – Zombies ,dans un pays où le rythme de la démocratie sonne vraiment faux

Le  quotidien d’Oran en 1999 ,Le Petit Poète Hocine Mohamed


Belfedhal Abderrahmane
Belfedhal Abderrahmane :

 

Trézel ,Sougueur ,c’est s’arrêter un instant et méditer sur ses âmes qui ont survolé le ciel trézelien ,c’est ressentir de façon profonde les enseignements tirés du grand livre de ce grand fleuve qui coule lentement dans les sphères du temps