Oh combien était triste ce jour du 17 décembre 2007 !! La tristesse nous fit oublier que le jour qui allait se lever… Hommage à monsieur Mzad Mebrouk.
Mezad Mebrouk ,un nom une présence ,un respect du métier ,des lettres de noblesse pour une profession noble… Une profession pour qu’il s’est dévoué durant quarante années de sa vie ,de 1960à 2000 ,sacrifiant ses moments de loisirs et de repos pour faire de l’enseignement ce qu’il est devenu durant quatre décennies. Maîtrisant tous les domaines à la fois ,arts et culture ,littérature,sciences etc… Il était l’inspecteur ,le professeur ,le metteur en scène ,le musicien ,l’organisateur et l’administrateur chevronné . Il était tout cela et bien plus encore .Oui ,il était ,pour ce parent pauvre qu’est devenu l’enseignement depuis son départ à la retraite ,la barque toujours ancrée sur la rive du savoir et de la culture .
Il sillonnait les routes en hiver et en été ,qu’il vente ou qu’il pleuve ,jusqu’aux confins de Laghouat ,présent et protecteur ,guide et maître ,à l’aube de l’indépendance ,pour des enseignants jeunes et moins jeunes ,parfois venant des écoles coraniques,mais pleins de volonté .
Pour une Algérie chèrement acquise .Tous ces enseignants de la première heure ,se rappellent la crainte qu’ils avaient de le décevoir,lui qui aimait tant la perfection !
Oh que de bons moments ,nous avons passé durant les examens scolaires ,lors de kermesses de fin d’année ,sur les planches du théâtre au lycée Ibn Rostom de Tiaret quand il était professeur…
Nous étions la grande famille enseignante avec lui à notre tête .
Oh combien était triste ce jour du 17 décembre 2007 !! La tristesse nous fit oublier que le jour qui allait se lever était béni par le suprême,jour de Arafat ,un jour à la mesure du voyage qui allait être accompli par le grand homme que fut notre cher Mzad Mebrouk
Quand « il est mort l’Inspecteur » le froid s’est définitivement installé parmi les siens et ceux qui l’aimaient et le chérissaient.
La place restera vide à jamais mais les souvenirs resteront toujours vivaces . Quant aux petites gens pour qui il faisait de l’ombre ils n’ont pas besoin de mourir ,ils n’ont jamais existé. Le 08/09/2008
Commentaires