MEHDI BOUALEM

MEHDI BOUALEM
MEHDI BOUALEM :

 

 

         Cheikh Boualem 

 Un héros anonyme 

Par A.Gherbi
En 1963, j’avais 20 an
mehdiboualem.jpgs et j’étais directeur de l’école de garçons  de Dahmouni alors que l’Algérie n’était pas indépendante que depuis quelque mois à peine 

A cette époque, je vois un enseignant d’arabe assez particulier, Cheikh Boualem qui participa à la révolution par la voie des ondes  de Beyrouth 

      Il était pétri par les principes de l’organisation des Ulémas de Cheikh Benbadis, profondément musulman, ancré dans l’arabité et entièrement Algérien. Il vivait  pour une cause juste, celle de l’Algérie  qu’il imaginait libre, fière, fidèle  aux engagements du 1er novembre 1954 

      Il a choisi le métier d’enseignant pour transmettre  aux jeunes générations  toutes les valeurs  aux quelles il croyait sincèrement 

Il ne ménagea aucun effort  pour réaliser  cette noble mission

 

 

     Il se donna entièrement, jour et nuit,pendant des années à ce combat  pour le recouvrement  de la personnalité , l’identité algérienne  des enfant qui lui étaient confiés. De Dahmouni à Sougueur, au C.E.M  Taleb Abderrahmane 

     Cette attitude, il la vivait avec la même vigueur. Une cause  qui lui tenait aussi à cœur, celle de 
la Palestine  qu’il voulait  voir libre comme son pays l’Algérie 

      La disparition précoce, après avoir lutté durement contre la maladie  fut pour nous un évènement dramatique  qui nous enlevait  un ami,un frère de combat  un homme entier  comme on n’en fait plus 

Que Dieu l’accueille en son vaste paradis  

A.Gherbi





Commentaires

  • belfedhal said
    belfedhal said · 13 décembre 2012

    « belfedhal said »







    Permettez-moi de rendre un hommage sincère à un homme exceptionnel qui s’est éteint voilà un peu plus de 37 ans ! Ayant vécu quelques années en Syrie, il est rentré au pays pour enseigner aux enfants de son village la langue de Sibawih. Mr Mehdi Boualem possédait une voix digne de « Saout el Arabe » et des yeux d’un bleu vif perçant. Nationaliste de premier ordre, il l’affichait à chaque occasion et surtout devant les coopérants français des premières années de l’Algérie indépendante. Sa fierté et sa passion de la patrie le rendaient incontournable, intraitable. Il était à l’avant-garde de tous les débats culturels de l’époque. On lui atteste la paternité d’un assez grand nombre de pièces de théâtre confectionnées durant sa courte carrière d’artiste et d’enseignant. Il a été l’un des fondateurs du « cercle culturel », une association artistique qui avait fait parler beaucoup d’elle. La maladie l’a malheureusement emporté dans la force de l’âge mais son souvenir reste impérissable.