Lundi 22 décembre 2008

Culture : UN VIBRANT HOMMAGE LUI A ÉTÉ RENDU
Pour que nul n’oublie Mohamed Benalioua

La salle de spectacle du Centre de loisirs scientifiques (CLS) de Sougueur a vécu au rythme d’une ambiance des grands jours jeudi à l’occasion de la célébration du premier anniversaire du décès du regretté Mohamed Benalioua, président de l’association Amel El-Andalous, qui s’est éteint un certain 25 novembre 2007 à l’âge de 53 ans, laissant une veuve et dix enfants mais aussi un vide parmi son entourage.

Le moins que l’on puisse dire sur cette journée commémorative, c’est qu’elle a été à la hauteur de l’évènement. En effet, l’affluence inhabituelle du public et la variété du programme ont été les principaux indices marquant la réussite de cette initiative contre l’oubli, où les réminiscences et l’émotion n’ont pas été sans faire bon ménage pour enjoliver davantage le décor. Les organisateurs, qui ne sont autres que ses amis et proches, ont eu l’aimable idée de concocter pour la circonstance un plateau alléchant avec en prime trois monologues permettant à Chouat, Fethi Kafi et autre Ali Benaoua, respectivement membre de l’association Nador, directeur de la cinémathèque de Tiaret et représentant de la troupe Amel El-Andalous, de mettre en relief la vie et le parcours artistique du défunt. Le jeune mélomane Zami Mohamed était lui aussi de la partie tant que son luth n’a pas connu de répit pour laisser planer une symbiose musicale rare. Auparavant, les Benmesbah, Belfedhal et Chalani, qui ont côtoyé feu Benalioua pendant des années, se sont relayés tour à tour sur l’estrade pour évoquer les qualités artistiques mais aussi les services du défunt au profit de la jeunesse locale. De son côté, l’association Ibn Badja de Mostaganem, venue prendre part à l’évènement, a eu le mérite de subjuguer l’assistance en présentant un spectacle haut en couleur. Enfin, le hall du centre a abrité une exposition de photos permettant aux visiteurs de s’imprégner des prouesses réalisées par ladite association et ce, à travers ses différentes participations dont les festivals de la musique andalouse et chaâbi de Tlemcen, Blida, Tipasa et Alger où sa place était toujours honorable. Il convient de souligner que cette dernière a vu le jour le 4 avril 1977 et compte actuellement quelque 60 adhérents tous âges confondus, dont quatre enfants de feu Benalioua.
Mourad Benameur

Nom Beanaoua

Prénom :Ali 

Date et lieu de naissance : 03mars 1963

Lieu de naissance :Sougueur 

Situation de Famille : Marié

Nombre d’enfants : 03 enfants

Aderesse : lucée Zakaria Medjdoub ,Sougueur 

Fonction : Bibliothécaire 

Expérience : 24 ans

Diplôme: DEA « Droits des affaires 

 1979-1984: Théatreamateurs « UNJA » au sein de la troupe El Nahda

Ecole Abdelkader Alloula Oran

1984-1992 :Théâtre amateurs ,Maison des jeunes de Sougueur ,au sein de la troupe Houari Boumediène .

1985 à ce jour : Formation des élèves du lycée « Théâtre amateurs »

Formation de 16 groupes

Bédiar Bouharket est un modeste sculpteur originaire de la région de Sougueur aux alentours de la ville de Tiaret .
PUBLIE LE : 30-11-2010 | 21:27

Bédiar Bouharket  est un modeste sculpteur originaire de la région de Sougueur aux alentours de la ville de Tiaret . Il est ingénieur en physique de formation  mais grand amateur de beaux-arts, il a d’ailleurs suivi une formation dans ce domaine dans les années  94/96 dans la ville italienne berceau de l’art, Florence .

Du fin fond  de son village natal à 22 kilomètres du sud-est , plein des senteurs de cette zone agro-pastorale , malgré un cursus universitaire scientifique, il s’est découvert très jeune une passion pour la sculpture sur granite incrustée de lettres de l’alphabet arabe , il pratique la gravure en relief en cuivre ou aux effets de bronze et d’aluminium  pour en faire des figures ou portraits officiels ou de personnages historiques emblématiques  ou encore le portraits des 22 chefs qui ont contribué à rédiger la déclaration de la révolution de novembre 54.
Son inspiration artistique imprégnée  des valeurs de République Algérienne Démocratique et Populaire   est fondamentalement liée à ses productions artistiques réalisées au cours d’importants événements culturels en rapports avec certains déplacements présidentiels ou gouvernementaux.
Si dans ses expressions artistiques à travers l’exposition de ses sculptures  notamment au musée du Moudjahid de Tiaret, où se lisent en filigrane  des techniques  qui mêlent matériaux rocheux de valeur comme le granite noir et le bois en l’occurrence l’hêtre ciselé, c’est essentiellement parce qu’il préfère aux matériaux bruts , des éléments  plus nobles.
Son attrait pour la sculpture lui vient de ses lectures sur la civilisation égyptienne  puisqu’il reste comme fasciné par les décors des splendides sculptures pharaoniques réalisées en cuivre qui sont restées intactes par-delà les 50 siècles qui les ont vu naître et qui sont les témoins immuables de la grandeur de cette civilisation dans la profondeur du temps.
C’est donc la réalisation de projets artistiques grandioses qui poussent notre artiste plus loin dans la confection  d’objets grandeur nature  dans l’art de la gravure en relief qui semble le fasciner  comme cette plaque géante de 5 mètres sur 3 où il a gravé du cuivre  en forme de lettres  arabes suivant le trait koufi hérité de l’andalous représentant sur toute la surface fixée sur du granite noir, l’hymne   national algérien , la carte géographique de l’Algérie en matière argentée , ou sur une grande table le portrait de l’émir Abdelkader et du Président Bouteflika .  Cet artiste nous montre un tableau où l’on lit un extrait choisi lors d’une conférence  prononcée par le Président à l’occasion de la réalisation du centre des études khaldouniennesà  lors de la rencontre internationale  sur l’illustre penseur, auteur de la Mouqadima,  qui s’est tenue  en 2006 à Tiaret.
Lynda Graba

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